Les États et territoires insulaires du Pacifique contribuent aux grands équilibres écologiques du monde en possédant cinq des trente-six « points chauds de la biodiversité mondiale » dont l’un est la Polynésie française qui s’apprête à créer une des plus grandes aires marines protégées et l’autre la Nouvelle-Calédonie qui possède la plus grande barrière de corail continue au monde, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sur le plan climatique, le Pacifique Sud présente une variété de climats allant du climat équatorial chaud et pluvieux toute l’année au niveau des îles Salomon, à un climat tropical à subtropical incluant une alternance de saison chaude et humide et une saison plus fraîche et sèche. Cette zone est située sur une des zones de convection les plus importantes de la planète, la zone de convergence du Pacifique Sud (SPCZ – South Pacific Convergence Zone) avec des conséquences directes en termes d’inondations, de sécheresse, de vagues de chaleurs et de cyclones sur les îles du Pacifique Sud.
Le fonctionnement de la SPCZ est difficile à comprendre en raison des complexes interactions qui prennent naissance en son sein entre l’océan et l’atmosphère.
En raison de la SPCZ, les États et territoires insulaires du Pacifique sont profondément affectés par nombre d’évènements météorologiques et phénomènes extrêmes provoquant des dégâts socio-économiques et écologiques majeurs. Avec des capacités d’adaptation très inégales, compte tenu de la diversité des situations géographiques, économiques et sociales, avec des modifications futures diverses des évènements climatiques extrêmes, les États et territoires insulaires du Pacifique sont ainsi très vulnérables aux effets du changement climatique alors qu’ils ne représentent que 0,03 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).