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Objectifs du projet

Des simulations climatiques à haute résolution pour l’ensemble du Pacifique Sud pour mieux comprendre le devenir du climat du Pacifique en termes de vagues de chaleur, de précipitations, de sécheresses et d’activité cyclonique.

Des simulations à très haute résolution pour trois fenêtres spatiales spécifiques (Vanuatu et Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française) pour les 100 prochaines années.

La mise à jour des données sur le changement climatique à partir des modèles du GIEC et des priorités nationales pour les secteurs clés impactés par le climat. Par exemple, pour l’agriculture, les simulations permettront de répondre aux questions suivantes : comment vont évoluer les quantités de précipitations et les épisodes de sécheresse au cours des prochaines décennies ? Ces évolutions constituent-elles une menace pour l’agriculture ? Quels changements dans les cultures cela pourrait-il impliquer ?

Des bases de données rassemblant les savoirs et les pratiques locales constituant les « cultures du risque » des sociétés océaniennes, c’est-à-dire les savoirs et savoir-faire non confidentiels particulièrement utiles pour favoriser l’adaptation aux phénomènes extrêmes.

Une analyse des transformations ayant touché les lieux et les moments de transmission des savoirs et savoir-faire utiles à l’adaptation.

La promotion des stratégies d’adaptation au changement climatique auprès des populations, en s’appuyant notamment sur les connaissances traditionnelles locales.

Le projet régional CLIPSSA vise donc en premier lieu à développer des données scientifiques inédites sur le climat futur du Pacifique Sud (d’ici à 2100) sous divers scenarios climatiques du GIEC dont celui des Accords de Paris, à analyser les impacts sectoriels ainsi que les savoirs locaux et les pratiques d’adaptation existant déjà sur chaque territoire, socle indispensable pour faciliter la formulation de stratégies d’adaptation et le développement de plans d’action d’adaptation face au changement climatique à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu.

Les objectifs de ce projet de recherche interdisciplinaire visent d’une part à renforcer la résilience des communautés locales face aux changements climatiques et, d’autre part, à assurer une meilleure appropriation collective des modifications des modes de faire et de vivre face aux transformations environnementales sur le long terme.

Objectifs et partenaires impliqués

Résultats attendus du projet

  • Des simulations climatiques à haute résolution pour l’ensemble du Pacifique Sud pour mieux comprendre le devenir du climat du Pacifique en termes de vagues de chaleur, de précipitations, de sécheresses et d’activité cyclonique.
  • Des simulations à très haute résolution pour trois fenêtres spatiales spécifiques (Vanuatu, Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française) ainsi qu’une descente d’échelle statistique sur Wallis et Futuna pour les 100 prochaines années.
  • La mise à jour des données sur le changement climatique à partir des modèles du GIEC et des priorités nationales pour les secteurs clés impactés par le climat. Par exemple, pour l’agriculture, les simulations permettront de répondre aux questions suivantes : comment vont évoluer les quantités de précipitations et les épisodes de sécheresse au cours des prochaines décennies ? Ces évolutions constituent-elles une menace pour l’agriculture ? Quels changements dans les cultures cela pourrait-il impliquer ?
  • Des bases de données rassemblant les savoirs et les pratiques locales constituant les « cultures du risque » des sociétés insulaires des territoires concernés, c’est-à-dire les savoirs et savoir-faire non confidentiels particulièrement utiles pour favoriser l’adaptation aux phénomènes extrêmes.
  • Une analyse des transformations ayant touché les lieux et les moments de transmission des savoirs et savoir-faire utiles à l’adaptation.
  • La mise en service d’un site internet portail climatique.
  • La promotion des stratégies d’adaptation au changement climatique auprès des populations, en s’appuyant notamment sur les connaissances environnementales locales. Les politiques publiques sectorielles pourront potentiellement ainsi être revues pour intégrer et anticiper ces risques futurs.

Grâce aux nouvelles projections climatiques et aux enquêtes qualitatives, les autorités disposeront d’une meilleure connaissance notamment sur :

  • L’évolution des précipitations et de leurs incertitudes
  • L’évolution des vagues de chaleur et sécheresses
  • Le nombre et l’intensité des cyclones et autres évènements extrêmes
  • Les impacts du changement climatique sur un laps de temps continu entre 2020 et 2100
  • Les savoirs écologiques locaux et les réalités locales vécues autour des effets et de la réduction des vulnérabilités face au changement climatique.